Michel Dumont, ancien maire du 7eme, répond aux attaques de Rachida Dati.

michel-dumontC’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. D’habitude, Michel Dumont ne s’exprime pas. Mais cette fois-ci, les propos de Rachida Dati, qui a appelé mercredi «les électeurs à la responsabilité» face à des dissidents, ne passent pas du tout.

L’ancien maire du VIIe (2002-2008), qui se présente à la tête d’une liste de droite concurrente «Agir pour le 7e», dénonce ce vendredi «l’indécence» de la candidate à la mairie de l’arrondissement.

Mercredi sur LCI et Radio Classique, Rachida Dati, n’a pas mâché ses mots alors que trois listes de droite se présentent contre elle dans l’arrondissement qu’elle dirige depuis 2008 : «Que les dissidents n’aient pas de conviction, qu’ils soient dans la haine, dans la rancoeur personnelle… S’ils avaient de bonnes propositions, il ne fallait pas se gêner !»

L’ancienne garde des Sceaux s’en est pris en particulier à Martine Aurillac, ancienne maire du VIIe entre 1995 et 2001, qui a appelé à voter la semaine dernière pour Christian Le Roux, un dissident de droite et ancien premier adjoint…de Michel Dumont ! «Elle peut être juste un peu énervée parce qu’en un mandat, j’ai fait beaucoup plus qu’elle pendant trois mandats» a lâché Rachida Dati.

«Pas de leçon de conviction à recevoir de cette personne»

C’est «tout simplement indécent» lui répond Michel Dumont, qui avait proposé fin janvier à Christian Le Roux de faire cause commune contre Rachida Dati, en vain. «Madame Dati ne se grandit pas en invectivant ses concurrents au poste de maire du VIIe arrondissement» condamne le successeur de Martine Aurillac. «Je suis fier de mon bilan de maire. J’ai notamment ouvert une crèche municipale, ce que Madame Dati n’a pas réussi à faire !», fait-il valoir.

Ne supportant pas que celle qui a été investie par l’UMP critique le bilan de ses prédécesseurs…et le sien, il ajoute : «Je n’ai pas de leçon de conviction à recevoir de cette personne qui n’a qu’un seul objectif : faire table rase du passé à la Mairie du VIIe en allant jusqu’à déboulonner les plaques des élus». Et de conclure : «Je n’ai ni haine, ni rancœur personnelle. Je défends mes convictions, celles que je mets en œuvre depuis 30 ans au service de Paris, des Parisiens et de mon pays ».

(Source: leparisien.fr)

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